J'attends
J’attends
Article du 12 août 2025, de Robin
te parle
« Sans comprendre l’abandon, ils le comprenaient » Marguerite Duras – La pluie d’été.
Sans comprendre que j’attendais,
je l’ai compris, car cela se ressent dans l’âme, sans comprendre, j'ai su, j’ai
su que j’attendais quelque chose qui ne viendrait pas. Parce que seul à attendre ma
vie, suis-je vraiment en train de la vivre ?
Attendre, subir et regarder le vide, voila à quoi se résume ma vie, à me
poser des questions sur le sens de celle-ci. Pourquoi je suis ici, et après ma
mort que se passera-t-il ? Des
questions existentielles qui rongent mon âme. Donc j’attends dans cette ébullition
de questionnement et je les regarde sans réellement y penser, et comme vous le
savez, je préfère réfléchir dans la nuit. J’ai regardé une vidéo qui m’a ouvert
les yeux, et qui en vérité à juste poser encore plus de questions à mon
inconscient. Une vidéo assez longue sur les questions existentielles. (je vous
mettrai le lien à la fin de l’article).
Donc pourquoi moi ? Pourquoi
nous ? Pourquoi êtes-vous là à lire cet article ? Je dirais que mon
esprit à abandonner la compréhension, que la clé est dans l’irréflexion absolue.
J’attends, quoi, je ne sais pas.
Finalement, nous attendons tous une seule chose : la mort. Ce n’est pas
triste de dire cela, car la mort, c'est ce qui nous unit tous, ici, avec notre
naissance, j'entends. C’est la seule qui nous met à niveau les uns avec les
autres. Alors pourquoi vivre ? C’est une des questions existentielles qui
m’est arrivé de me poser. Une réponse la voici, Vivre, parce que l’absurde nous
y oblige, Albert Camus, dans Le Mythe de Sisyphe (1942), commence par
dire :
« Il n'y a qu'un problème
philosophique vraiment sérieux : c'est le su*cide. »
Pour lui, la vie n’a pas de sens prédéfini. Elle est absurde. Mais ce n’est pas
une raison pour s’en défaire. Camus invite à vivre malgré l’absurde, à
se révolter contre lui. Sisyphe, condamné à pousser son rocher éternellement,
trouve une forme de liberté en acceptant sa tâche et en l’aimant.
« Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
En terme, trouver ce qui vous fait
exister et l’exploiter au-delà du regard des autres. Au-delà des étoiles, car
les étoiles sont notre seule limite.
À bientôt et surtout n’oubliez
pas d’exister.
À demain 6 h 00
Robin te parle.
Lien vidéos questions existentielles : https://youtu.be/Ux5K5ADYvEA?si=Jnd9RRO_7CGeCh20
Si vous avez des idées noires, n'hésitez pas à en parler. En France, le numéro national de prévention du suicide répons à votre souffrance tous les jours et à n'importe quelle heure : 3114.
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