Le vertige des commencements
Le vertige des commencements
Article du vendredi 15 août 2025, Robin te parle.
« Commencer, c’est la seule chose qui compte. » Amélie Nothomb.
Il y a dans chaque début une sorte de vertige. Un mélange d’excitation et de peur. Comme lorsque l’on pose la première phrase d’une lettre, ou que l’on franchit pour la première fois le seuil d’un lieu inconnu. On voudrait être sûr de ce que l’on fait, mais on ne l’est jamais.
Commencer, c’est accepter de ne pas savoir. C’est se jeter dans l’inconnu, parfois avec élégance, souvent avec maladresse. Et c’est cette maladresse qui rend les débuts beaux, car ils portent en eux la sincérité brute de celui qui ose.
On nous apprend à finir ce que l’on commence, mais pas à savourer ce moment où tout est encore possible. Ce moment où les erreurs ne sont pas encore des regrets, et où les rêves sont encore plus grands que la réalité.
Je crois que chaque matin est un commencement. Chaque rencontre, chaque nouvelle pensée, chaque texte que j’écris. Le vertige est toujours là, mais il me rappelle que je suis vivant.
Et si, finalement, la vie n’était qu’une succession de commencements, que nous devons accueillir comme un cadeau ?
À bientôt et surtout n'oubliez pas de commencer,
À demain 6 h 00,
Robin te parle.
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